Textes inédits.
Le contenu de cette section est évolutif.
(2014)
Je suis une île.
Je fais signe dans l’espace.
L’être écarquillé.
Sans plus aux trousses
Du temps qui vient
Mais en-delà, par-delà
L’eau qui nous a plu.
(2013)
Éclairer le regard.
Je suis Altitonien, habité par demeter, hermès, hélios, hadès : donc Odile.
Du haut lieu odilien à son rivage dans la mer, il court un souffle très particulier.
(2013)
À mesure que le temps s’étonne
D’ouvrir l’œil qui le jalonne
Lorsqu’au plus près de mes sens
L’absence se fait plus dense
Tant s’y brasse qu’un doigt
Immense glisse et perçoit
Le dièse rythmé à l’extase
Du plus intime des blues
(2011)
Terrible et ordinaire
Ordinaire et magnifique
Magnifique et intégral
Secret de chaque jour.
Courant d’air dans la serrure
Mouvement derrière le judas ;
L’imminence approche
Divine et solitaire.
Le silence va finir de se taire.
Une forte douceur de piano
Demeure comme une ombre
Sous les doigts interminables.
(2011)
Des bouts de toi
En moi debout
Deviennent ce qu’il y a
Dans les veines déjà
Le cœur loin du bruit
Froncé dans l’urgence
De son propre silence
Incorpore l’inouï
Grands chevaux
Chapeaux de roue
Hérissons, escargots
Ventre à terre, allô ?
Le paysage derrière l’horizon
Ensauvage toute sagesse
Pendant l’horrible vision
Où toute cité s’affaisse.
(2011)
D’augmenter le vide
Au fond du verre
Immense espoir que ta présence
Inaltérable, inaliénable, en ce temps
Les yeux au fond
De ce qui les regarde
Souffle consommé
Tenue hagarde
Et ce monde – qu’encore, tant
Que tu es là, l’anse motive
Sur le silence qui doit
Finir de se taire
(2011)
Nuit
Solitaire
Cherche par où le temps passe
L’espace fendu