1. Gilles Déom Le 20/11/2012
Je ne trouve pas de livre d'or sur ton site Texto, dédié au conseil rédactionnel et à la collaboration ...
À la mémoire de Christophe Bertrand.
Chaque jour commence par un coup de théâtre
Et pourtant le décor depuis toujours est planté :
L’infini, l’infini – et quelques poussières dans la nuit
Jusqu’à ton grain de peau que la lumière saisit.
Est-ce l’immensité qui t’hallucine ?
Ou bien hallucines-tu sa rigueur vertigineuse
Dès que le souffle vient te creuser
A l’intérieur du sang ? Et entends-moi :
Ne vois-tu pas l’esprit bondir ?
Ne sens-tu pas l’âme de tout cela ?
Cet esprit, cette âme, plus intérieurs
Que l’intime, et le corps à l’intérieur
Passionné à l’extrême ?
Ils sont le silence que tu respires
La musique que tu transpires
La langue qui te parle
L’image qui te hante.
Et ainsi tous les matins
Le premier signe d’éveil
Qui parcourt la chambre
Remonte ton regard
Pour l’éternité.